Saviez-vous que...
...la douleur est un moyen beaucoup trop souvent utilisé pour évoluer?
En effet, bien des gens ne s’arrêtent pas pour se poser des questions tant qu’ils ne souffrent pas assez dans leur corps pour le faire, ce qui est très regrettable. D’autres croient qu’il est normal d’être malade et de souffrir alors que ce n’est pas du tout naturel. Au lieu de prendre le temps de comprendre ce que leur corps est en train de leur communiquer par la douleur, ils ne font que l’arrêter par des médicaments, des soins physiques, etc. Je ne dis pas qu’il ne faut pas s’aider physiquement lorsqu’on a mal, mais plutôt que cette aide devrait être accompagnée d’une introspection. Sans introspection, la douleur reviendra puisque l’attitude qui en est la cause ne peut pas disparaître par la simple prise de médicaments.
En plus des maladies, les accidents qui blessent une partie de votre corps sont, eux aussi, des messages. Généralement, l’accident vous rappelle que vous vous sentez coupable, alors que vous ne l’êtes pas, et que vous voulez vous punir. Le fait de prendre le temps de trouver la cause métaphysique d’un accident et d’en comprendre le message permet au corps de guérir beaucoup plus rapidement. Sachez aussi qu’une douleur physique est toujours proportionnelle à celle vécue au plan psychologique. Le corps est un merveilleux instrument qui tâche constamment d’attirer votre attention sur les aspects de vous-même que vous n’acceptez pas et n’aimez pas.
Outre les personnes qui se font arriver des accidents ou des maladies pour évoluer, il y a aussi celles qui croient qu’il est normal d’être malade et de souffrir en vieillissant. Combien de fois ai-je entendu dire qu’il était normal d’avoir plein de bobos à partir d’un certain âge. Cette croyance est basée sur des normes, des structures, des coutumes, des lois établies par la société que la majorité des gens acceptent. Depuis très longtemps, la société essaie de nous diriger selon sa propre notion de ce qui est normal ou non au lieu de donner libre cours au NATUREL. Et vous, que voulez-vous? Être normal et ne pas écouter vos besoins ou vous diriger vers l’état naturel de votre être?
Il y a d’autres personnes, surtout celles qui souffrent de la blessure d’injustice, qui ont une grande tolérance à la douleur. Ces personnes ont encore plus de difficulté à écouter leur corps, donc leurs besoins, et à s’aimer lorsqu’elles se considèrent imparfaites selon leurs normes. Celles qui ont une blessure de rejet arrivent même à nier complètement la douleur. Habituellement, le corps de ces deux genres de personnes doit envoyer des messages physiques plus importants afin d’attirer leur attention.
L’ère du Verseau, dans laquelle nous entrons, fera en sorte que de moins en moins de gens souffriront. En effet, elle incite de plus en plus de gens à être attentifs au moindre petit signal physique, émotionnel ou mental. Ils préviennent ainsi la souffrance en étant plus conscients d’une façon régulière.
Comme je l’ai mentionné plus haut, il n’y a aucune douleur qui n’est que physique : chaque douleur a un lien avec une attitude émotionnelle et mentale. Elle est là pour nous dire que nous nous laissons diriger par une façon de penser (croyance) qui nous empêche d’aller vers nos besoins, une façon de penser qui entretient une peur d’être ce que nous voulons être. Cette attitude nous empêche d’être ce que nous voulons être, donc de nous aimer.
Aussitôt que vous avez une douleur, demandez-vous dans quelle situation elle vous affecte le plus ou vous empêche le plus d’être bien. Votre réponse vous permettra de découvrir la direction que doit prendre votre démarche intérieure. Demandez-vous aussi ce que votre douleur vous empêche d’ÊTRE. Vous saurez alors ce que vous désirez être, donc ce que vous voulez pour vous-même. Ensuite, identifiez la peur que vous avez pour vous-même si vous osez être ce que vous voulez afin de découvrir ce que votre Dieu intérieur tâche de vous dire au moyen de la douleur. Une chose est certaine, c’est qu’il vous dit toujours de vous aimer davantage, c’est-à-dire de vous accueillir dans tous vos états d’être et ce, chaque jour, même si ce que vous êtes vous semble mal, anormal ou n’est pas accepté par d’autres. S’aimer c’est s’accepter même si nous ne sommes pas ce que nous voulons être à chaque instant. C’est arrêter de se taper sur la tête, de vouloir se changer. Le simple fait de vous accepter en étant ce que vous ne voulez pas vous aidera à aller vers ce que vous voulez être.
Il ne vous reste qu’à décider si vous voulez continuer à souffrir afin de vous aimer davantage ou si vous voulez prendre le temps de devenir plus conscient pour éviter des souffrances inutiles. Voilà une belle réflexion à faire en ce début d’année.
Avec amour,
Lise Bourbeau
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